personnages célébres du lot page 2, articles réalisés pas les membres de l'atelier informatiques de Bégoux
                 

 
debut

Chamizo Didier

 
 
 
   
  
 
Citoyen d ‘honneur de Douelle
 
 
L'artiste peintre français Didier Pierre Chamizo, dit Chamizo, naît le 15 octobre 1951 à Cahors.
Doué dès son plus jeune âge, Chamizo travaille très tôt en autodidacte la peinture et le dessin. Sa première exposition de dessins se déroule à la Maison de la Culture de Saint-Étienne en 1968.
L'oeuvre picturale figurative de Chamizo est issue du lettrisme et perçue comme une alternative à l'art graffiti ou au tag.

Créateur de l'abstraction-figuration lettirque, les œuvres percutantes et critiques de Chamizo s'alimentent du quotidien planétaire (social, politique, philosophique, show business, etc.) Chamizo le synthétise pour n'en retenir que la trace laissée dans notre culture. Chamizo est un artiste engagé au sens post-moderne, il dénonce un marché de l'art d'où sont absents les artistes des pays pauvres.
Son parcours atypique est sans doute prédéterminant pour son œuvre : un grave accident et les années d’emprisonnement qui ont suivi lui ont révélé la nécessité vitale de la peinture, unique moyen de pouvoir s’exprimer tout en s’adressant à un plus grand nombre. Ce besoin de communiquer marque l’adhésion de l’artiste à un art figuratif et narratif par excellence, mais la liberté de facture et d’esprit dont il fait preuve en intégrant dans ses recherches picturales les matières et les procédés issus de la technologie, démontre une attitude résolument novatrice l’emmenant loin de toutes classifications et courants artistiques.
Que ce soit dans le choix du support, dans le traitement de la perspective – que l’on peut à juste titre qualifier de "néo-perspective" – ou de la couleur, Chamizo prouve que la peinture peut encore étonner, évoluer. Créatif, il met son imaginaire à la disposition de son art : la lettre s’introduit dans la représentation humaine qui devient elle-même un prétexte plastique visant à témoigner des maux de l’Humanité. Avec humour et ironie, Chamizo renvoie une critique sévère de la société, de ses entraves et dérives : la guerre, le racisme, le sexe, la drogue, la violence, le poids de l’argent et des médias dans la formation du monde social sont autant de constats que le peintre n’a de cesse de dénoncer.
Les situations évoquées, puisées dans son environnement quotidien, l’actualité, l’histoire religieuse, mythologique ou artistique servent en cela son discours ; elles admettent une réalité décelable par chacun, posent les jalons d’un art résolument social et populaire. Soucieux de redonner à l’art une contenance morale, le peintre investit son oeuvre d’une mission historique en contribuant à une prise de conscience démocratique chez le public. La reconnaissance internationale dont jouit Chamizo, aujourd’hui exposé aux quatre coins du monde, vient lui prouver que son combat n’est pas vain.

 
 












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Jacques Duèze - Jean XXII   

 
Jacques Duèze (ou d’Euze) est né à Cahors vers 1245, d’une famille de banquiers. Jacques Duèze a étudié le droit canon et le droit civil à Paris et Orléans. En 1299, il est nommé évêque de Fréjus. En 1309 il devient chancelier de Charles II de Naples et est nommé en 1312 Cardinal de Porto.
La renommée de cet homme de bien, contribue à son élection à la papauté en 1316, mettant un terme à la longue querelle de succession au pape Clément V. Le 7 août 1316 il succède au Pape Clément V et transfère définitivement la cour papale en Avignon. Jean XXII est élu en raison de son grand âge, 72 ans, qui ne le prédestinait qu’à un règne “intérimaire”. Ancien évêque d’Avignon, c’est tout naturellement qu’il s’y installe, et, malgré son intention de ramener la papauté à Rome, il y restera jusqu’à sa mort, 18 ans après.
Jean XXII participe à la prospérité de l’Église et rétablit la doctrine catholique sur le droit de propriété. Son action incessante le conduit à fonder les universités de Cahors et de Cambridge, à évangéliser l’Afrique et la Chine, à partir en croisade contre les Turcs. Cependant, les besoins financiers grandissent, et le système de fiscalité qu’il inaugura jeta le discrédit sur la papauté en Avignon.
Il mourut le 4 décembre 1334 laissant la mémoire du plus grand pape d’Avignon. Il fut le 194e pape.

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Fénélon

 



 










François de Salignac de La Mothe-Fénelon dit FENELON,
né le 6 août1651 au château de Fénelon à Sainte-Mondane (Quercy, aujourd'hui la Dordogne) et mort le 7 janvier 1715 à Cambrai, est un homme d'église, théologien, pédagogue et écrivain français.
Il s'opposa à Bossuet et tomba en disgrâce lors de la querelle du quiétisme et surtout après la publication de son roman les Aventures de Télémaque (1699), considéré comme une critique de la politique de Louis XIV.
Fénelon a également écrit plusieurs autres ouvrages concernant la pédagogie ou bien didactiques (Traité de l'éducation des filles, Recueil des fables, Dialogues avec les morst).
Dans son enfance Fénelon fut envoyé à l'université de Cahors ou il étudia la rhétorique et la philosophie.
Citation célèbre : Surtout ne vous laissez point ensorceler par les attraits diaboliques de la géométrie.
 

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Léon Gambetta

 
Origine
Léon Gambetta naît le 2 avril 1838 à Cahors, dans le département du Lot, d’un père immigré italien, modeste épicier, et d’une mère gasconne. A l’âge de seize ans, Léon Gambetta perd son œil gauche, à la suite d’un accident. Il suit des études au petit séminaire, puis au lycée de Cahors où il réussit le baccalauréat, et enfin à Paris où il obtient une licence en droit et devient avocat. Au cours de ses études à Paris, il fréquente assidument les cercles républicains qui se réunissent dans le quartier latin au café Voltaire. A l’âge de vingt et un ans, Léon Gambetta opte pour la nationalité française. Membre du Gouvernement de la Défense nationale en 1870, chef de l'opposition dans les années suivantes, il fut l'une des personnalités politiques les plus importantes des premières années de la Troisième République et joua un rôle clé dans la pérennité du régime républicain en France après la chute du Second Empire.

 

Ses journaux

Léon Gambetta a fondé différents journaux :
  • La Revue politique : un journal d’opposition au Second Empire (1869) ;
  • La République française (1871).

Divers

Léon Gambetta appartenait à la loge La Réforme de la Franc-maçonnerie.
  1. Vécu : 2 avr. 1838 - 31 déc. 1882 (44 ans)
  2. Inhumé: Panthéon
  3. Formation : Nouvelle université de Paris
  4. Prédécesseur: Jules Ferry (Premier ministre)
  5. Successeur: Charles de Freycinet (Premier ministre)
  6. Ministères précédents : Premier ministre français (1881 - 1882)
Liste des ministres français des Affaires étrangères (1881 - 1882)
Président de la Chambre des députés (1879 - 1881)
Ministère de l'Intérieur (1870 - 1871)
Liste des ministres français de l'Intérieur (1870 - 1871)
Chambre des députés (1869 - 1882)
 

     Sa mort

Blessé à la main, officiellement en réparant son pistolet ou plus probablement par sa maîtresse Léonie Léon, il contracta une septicémie. Pendant sa convalescence, une appendicite aiguë (qu’on n’osait pas encore opérer avant 1885) survint et l’emporta le 31 décembre, à l’âge de 44 ans. Léon Gambetta est mort à Sèvres dans les Hauts-de-Seine, dans la maison des Jardies, demeure qu’il avait acheté en 1878. Gambetta fut inhumé à Nice (cimetière du château), à côté de sa mère. Le 11 novembre 1920, jour où fut inhumé sous l’Arc de triomphe le soldat inconnu, le cœur de Gambetta a été transféré au Panthéon. Si on vit en république, c’est grâce à lui » rappelle Georges Depeyrot, vice-président de la Société des Études du Lot. « Léon Gambetta est la personnalité qui a le plus de rues et de places à son nom en France. Nous voulons célébrer le plus illustre des Cadurciens. »

En 2020, Cahors célébrera le 150 anniversaire de la proclamation de la III République et le centenaire du transfert du cœur de Léon Gambetta au Panthéon. Pour fêter ces deux anniversaires, les organisateurs vont faire réaliser par la Monnaie de Paris une médaille spéciale, avec le dernier portrait de Léon Gambetta gravé en mars 1882 par Jules Champlain et approuvé par le principal intéressé lui-même. Chaque médaille sera numérotée, donc unique. Il n’y aura aucun retirage.

 
 
 
 
 



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